Avoir confiance en soi, s’assumer, être soi-même, ce n’est pas forcément facile, inné ou naturel. Il est souvent compliqué de s’assumer ou d’accepter les responsabilités de ses actes. Quelles attitudes face à une situation lorsque l’on ne s’assume pas ? Quel profil ? Apprendre à s’assumer dans la vie évite les malentendus et les conflits. Comment faire pour gagner en confiance, quelle thérapie psy, est-ce une faiblesse ? Comment peut-on aider l’autre à gagner en confiance ?
Définition de s’assumer
En général, les personnes qui n’assument pas sont dans un jeu de rôle, elles ne sont pas elles-mêmes. Elles peuvent en souffrir et faire souffrir les autres autour.
Deux cas de figure se présentent. Les personnes qui acceptent leur incapacité à s’assumer qui vont le reconnaître et celles qui vont aveugler les autres par une prétendue puissance ou force, un côté « supérieur » pour éteindre tout soupçon face aux autres quant à leur faiblesse.
S’assumer, c’est avoir confiance en soi, c’est dire la vérité, c’est ne pas mentir, ne pas mettre l’autre dans une situation délicate. S’assumer c’est respecter les autres individus autour de soi que l’on soit dans le juste ou dans l’erreur, ce n’est pas mettre autrui dans l’embarras. S’assumer c’est communiquer dans le vrai. C’est prendre en mains toutes les situations et en assumer les pleines conséquences.
Dans les deux cas de figures, ce sont des personnes vulnérables qui ont besoin d’être aidées chacune en fonction de leur prise de conscience et de son estime de soi.
Profil du manque de confiance, qui ne s’assume pas
Comme dit précédemment, deux attitudes différentes sont à relever.
La personne qui ne s’assume pas et le reconnait va avoir tendance à s’effacer et à le dire ouvertement. Elle va se décrédibiliser aux yeux des autres. Elle peut être plongée dans une profonde solitude. C’est à son entourage d’intervenir en lui donnant confiance en elle pour qu’elle prenne conscience qu’elle est réellement capable. Le yoga permet au travers des postures de prendre confiance en soi et de devenir soi-même. C’est une pratique très intéressante qui peut être thérapeutique sur ce plan notamment.
L’autre réaction va être une personne dominante, qui veut tout savoir sur tout, qui prétend tout connaître, qui veut tout maîtriser, qui peut aussi « casser » l’autre pour régner en maître. Dans ce cas de figure, l’individu ne s’assumant pas, peut détruire les autres car il est conscient de sa faiblesse et mettra tout en oeuvre pour paraître le meilleur doté d’une puissance. Néanmoins, il est pleinement conscient de son état de faiblesse. Il vit dans le déni et accuse son entourage d’être mauvais, idiot, incapable, responsable de ce qui lui arrive… Cela peut l’amener à la manipulation des autres pour diviser, régner en maître ou à la rupture voire la séparation.
Son réflexe est de disparaître, se faire oublier, la fuite, le mensonge avec une forte aptitude à convaincre les autres de torts ou incapacité qui ne leur incombent pas. Il tend à tenir responsable son environnement de sa faiblesse, à assumer ses propres faits, paroles ou actes. Souvent, l’être responsable, ayant cette capacité à faire le point se culpabilise. C’est aussi l’oeuvre d’un esprit faible mal tourné qui pourrait être qualifié de pervers en prétendant que ses écrits ou paroles vraies sont loin d’insultes insultantes mais pour le bien de votre personne. Il vous en veut de ne pas obéir.
Voir l’autre mis dans le doute, blessé, remis en cause voire dans un état de faiblesse, le rassure et lui donne l’impression de maîtriser la situation ou de dominer. Ce qu’il ne sait pas, c’est que la situation peut lui coûter cher à terme car son entourage se vide peu à peu. Les accusations émises et son arrogance peuvent faire le vide autour de lui dès lors où les individus prennent conscience qu’ils sont victimes de son manque à s’assumer et de sa faiblesse. Cela se nomme l’exclusion le concernant. Il détruit tout ce qu’il prétend construire.
Quelles réactions adopter face à une personne qui ne sait pas s’assumer ?
Pour la personne qui a pris conscience du fait de ne pas s’assumer, il faut lui proposer une thérapie, un sport, des activités en groupe, l’inviter à la méditation pour qu’elle apprenne à être elle-même. Son entourage « protecteur » doit l’amener à accomplir des missions ou des actions qu’elle n’aurait pas faite de son propre chef. En les réalisant, la confiance arrivera à son rythme. C’est ainsi que l’individu évoluera en douceur et assumera progressivement ses réelles capacités à son rythme de vie. La personne s’ouvrira et apprendra à devenir elle-même.
Si vous êtes victime du second cas de personne qui ne s’assume pas, prêtez attention à ne pas devenir l’auteur de ses actes à sa place au travers d’accusations par exemple ou de reproches visant à vous amoindrir, vous culpabiliser, vous diminuer. Ne portez jamais le chapeau à sa place, il n’attend que cela de vous. Lorsqu’il provoque une situation gênante, qui vous met dans l’inconfort ou qui vous atteint, la meilleure attitude est de ne pas réagir et de le laisser face à ses actes car il sait ce qu’il a provoqué. Généralement, vous noterez à travers ses paroles qu’il est toujours victime, prétend être extrêmement gentil et ne comprend pas le rejet de tous. Il est devenu sa propre victime à force de ne pas s’assumer et d’entraîner les autres dans ses « pirouettes ».
En conclusion, le manque de confiance est réversible à condition d’en être conscient et de vouloir agir pour changer voire inverser les courbes de sa vie.