Chacun choisit sa posture pour méditer. La position de méditation varie en fonction de chacun : assis en tailleur, lotus, à genoux, allongé. La posture de méditation s’adapte en fonction de chaque méditant.
Certaines postures sont définies par cette discipline, toutefois, il appartient à chacun de méditer dans la position de son choix.
Comment bien choisir sa posture pour méditer zen
De nombreuses personnes se demandent comment méditer. Que vous ayez choisi la méditation guidée, le vipassana, la pleine conscience ou la transcendantale, le principe de base reste toujours le même. Ce sont les techniques qui diffèrent.
Le principe de la méditation est d’entrer dans un état méditatif, de détente et d’apaisement mental. Méditer c’est être libre de s’évader pour se retrouver face à soi. Une personne ne se sentant pas bien assise restera axée sur sa gêne : mal de genoux, mal aux hanches, mal au dos…
Les postures de méditation assises
Il existe diverses façons de s’assoir : en tailleur, à genoux, les jambes tendues, les jambes repliées ou sur une chaise. Tout dépend de la souplesse de chacun notamment au niveau des hanches et des articulations des jambes et chevilles.
Idéalement, les trois postures de méditation les plus pratiquées sont le zen, le lotus ou le demi-lotus. Toutefois, privilégiez un bon alignement lombaire pour ne pas avoir mal aux vertèbres ni au cou. Votre dos doit être relâché sans résistance en ouvrant votre cage thoracique pour laisser votre respiration libre.
Le souffle est le premier outil de la méditation pour contrôler votre séance. Ne le bloquez pas.
Pour ces trois premières positions, plusieurs coussins sont recommandés comme le zafu avec plis ou le fuzen dont la forme est adaptée à ces postures en venant soutenir le départ de vos cuisses et en épousant votre fessier. C’est un coussin de méditation demi lune en forme de croissant.
Le rondo est un autre modèle qui a la particularité de ne pas s’affaisser pour ceux qui exigent de garder une hauteur bien définie pour leur confort. Un autre accessoire permettant une assise stable est le banc de méditation.
D’autres pratiquants préféreront s’asseoir sur les genoux car l’angle des hanches leur correspond mieux. Idéalement, optez pour un banc adapté ou un zafu que vous mettrez sur sa tranche pour soutenir votre fessier.
Pour votre confort, équipez-vous d’un zabuton pour vous isoler du sol, c’est un tapis de méditation spécialement conçu pour cette pratique particulière.
Certains méditants s’assoient tout simplement sur une chaise pour être à l’aise ; leur corps étant plus libre et sans résistance.
A noter que votre position doit être prise de manière à ce que vos mains puissent venir toucher vos genoux ou mi-cuisses. Le positionnement des mains est important pour méditer.
La position de méditation allongée
La posture allongée est possible sur un tapis adapté. Si le méditant se sent plus enclin à relâcher son esprit dans cette position, c’est son choix et son ressenti. Cela ne l’empêche en rien de méditer.
Être allongé détend, n’est-ce pas le premier but recherché pour s’offrir cet instant pour soi ? Relaxation, décompression, évacuation du stress par le souffle sont les premiers moteurs pour réussir votre séance de méditation.
Toutefois, lorsque chacun trouve sa position, bien souvent il n’en change plus. La recherche d’une stabilité est essentielle. Dans la méditation, la posture est statique et peut être difficile à tenir surtout dans les méditations longues.
A leurs différences, les postures de yoga varient par le biais d’enchaînement visant à faire travailler le corps et l’esprit avec l’aide de la respiration.
Il ne faut pas confondre les styles de postures même si les activités vous paraissent étroitement liées car elles n’ont pas les mêmes principes d’action.