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Qu’est-ce que la violence ?

La violence est le moyen de l’agresseur à obtenir ce qu’il veut auprès de sa victime sans respect tout en portant atteinte à son intégrité. Ces comportements violents à l’égard d’une personne sont une manière d’établir un rapport de force, de mettre en position d’infériorité et de faiblesse l’autre qui résiste. L’agresseur n’a qu’une quête : affaiblir l’autre pour acquérir.

Il faut distinguer la colère qui est une émotion et la violence qui est l’action. La colère peut émaner d’une frustration, d’une injustice, d’une situation mal vécue ou incomprise. Elle vous donne vos limites et peut vous offrir la résolution d’un conflit ou d’une situation. Elle peut apaiser certaines craintes ou peurs face à des changements dans la vie par exemple. La colère est saine dès lors qu’elle ne s’accompagne pas de comportements violents.

Quels sont les comportements violents ?

A noter que toute forme de violence a pour but de contrôler l’autre.

La violence est un acte intentionnel ou non, causé sur une personne entraînant un trouble physique ou moral comportant des conséquences préjudiciables pour la victime ou ses biens.

« Il y a violence, lorsqu’elle est de nature à faire impression sur une personne raisonnable, et qu’elle peut inspirer la crainte d’exposer sa personne ou sa fortune à un mal considérable et présent. » Article 1112 du Code Civil.

La violence physique

Cette forme de violence se caractérise par des actions visant à atteindre l’autre physiquement. Pousser, frapper, giffler, casser un objet, faire des gestes visant à faire peur… Autant d’actes qui sont faits par l’agresseur afin de créer la soumission, obtenir l’obéissance de l’autre, la servitude… de sa victime.

Cette violence physique peut être exercée directement sur la personne mais aussi sur un objet, un animal afin de créer ce climat de crainte et de peur.

La violence psychologique

Cette violence est sournoise. C’est de la violence mentale ou encore de la violence morale. L’agresseur vise à contrôler l’autre même sans acte physique avéré.

Elle peut être sous la forme de sape, d’insultes, de menaces, de chantage, de jugements et critiques, d’accusations et reproches, de suivi par autrui des faits et gestes, d’humiliations, etc…

L’autre vise à faire perdre confiance à sa victime en la rabaissant, la critiquant, l’accusant sur quel que thème qu’il soit, en la faisant vivre dans l’isolement ou l’abnégation, en la manipulant, en lui faisant perdre ses amis ou famille, en la punissant par des disparitions visant à blesser et inquiéter de son absence…

La violence verbale

Cette violence a pour ambition de vous faire peur et vous plonge dans l’insécurité. Elle se manifeste sous la forme d’injures, d’insultes, de menaces.

Elle peut aussi aller jusqu’à menacer de blesser sa victime physiquement, de la priver sur le plan financier, de contacter les forces de police ou de mettre en action une procédure juridique afin de la contraindre même si ce n’est pas fondé. L’agresseur provoque le doute, la peur voire la panique chez sa victime.

Par exemple, la violence verbale peut être la menace de dire à l’autre qu’il perdra ses enfants s’il ne s’exécute pas.

La violence sexuelle

Cette forme de violence est avec ou sans contact physique dès lors que la personne n’a pas donné son consentement aux gestes à caractère sexuel.

Cette nature de violence porte atteinte aux droits fondamentaux de la personne tels que l’intégrité physique et psychologique ainsi qu’à sa sécurité.

La violence économique

Cette violence est dans l’action de tout contrôler financièrement jusqu’à priver l’autre d’un quelconque pouvoir d’achat y compris concernant les besoins vitaux. La violence économique c’est aussi contrôler tous les achats de l’autre en lui reprochant quelle que dépense qu’il soit.

Cette forme de violence a deux visages ; celui de priver ou d’offrir !

La violence économique peut aussi être l’excès de cadeaux, d’opulences en tout genre, d’argent offert par l’offenseur afin que l’autre ait le sentiment de lui être redevable.

La non-violence a pour condition préalable le pouvoir de frapper. C’est un refrènement conscient et délibéré du désir de vengeance que l’on ressent » Gandhi – Lettres à l’Ashram

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